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la maison du Docteur Blanche, où est mort le 6 juillet 1893, le célère écrivain. C’est dans la pièce où le pauvre fou a fini de souffrir que j’ai lu, les larmes aux yeux, cette admi-

    en bronze de l’écrivain normand. Portée par un soubassement de granit gris, cette stèle, aux profils robustes et simples, aux moulurations sobres, est d’un excellent effet.

    « Le buste en bronze florentin, d’une tonalité claire, rappelle avec précision la mâle et vigoureuse physionomie de Maupassant, déjà marquée cependant des signes de la maturité. Il a fort bonne allure, et le costume moderne, en ses draperies, étoffe avec ampleur le piédouche. Ce buste est l’œuvre du sculpteur Verlet, l’auteur du monument de Guy de Maupassant élevé dans le parc Monceau. Au-dessous du simple nom « Guy de Maupassant », gravé en lettres dorées, se détache, comme un hommage de la Normandie, une branche de pommier en fleurs.

    « La musique du 24 e de ligne exécute un premier morceau, puis les chœurs de l’orphéon et la musique municipale font entendre l’hymne triomphal de M. Ch. Lenepveu, un Rouennais.

    « Enfin le voile tombe, et M. Gaston Le Breton, membre correspondant de l’Institut, remet le monument à la ville au nom du Comité.