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VIE DES COURTISANES

qu’on m’a fait de ce petit. Et je me disais : « Pourtant je ne lui ai pas fait de peine. Est-il aimé d’une autre pour me haïr ainsi ? C’est son père qui l’empêche de venir. » Je retournais tout cela dans ma tête. Et le soir Dromôn est venu m’apporter cette lettre de lui. Prends-la et lis, Chélidonion. Tu sais lire ?

chélidonion

Voyons. L’écriture n’est pas bien belle ; on voit qu’il t’a écrit vite. Il dit : « Comme je t’aimais, ô Drosis, j’en fais témoins les Dieux. »

drosis

Hélas, le malheureux ! il n’a même pas le temps d’écrire : Salut.

chélidonion

« Et maintenant ce n’est pas par haine,