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les possessifs

Exemples. — Mia, mon, ma ; via, votre, ton, ta ; lia, son, sa (à lui) ; ŝia, son, sa (à elle) ; ĝia, son, sa (pour ce qui appartient à un animal, à une chose ou à un être humain dont le nom ne révèle pas le sexe) ; nia, notre ; via, votre ; ilia, leur ; sia, son, sa, (à soi).

En leur qualité d’adjectifs, ils prennent le pluriel ou l’n accusatif, s’ils déterminent un nom qui les reçoive.

Exemples. — Viaj gepatroj venis. Vos parents sont venus. — Mia fratino renkontis vian fraton kaj viajn amikojn. Ma sœur a rencontré votre frère et vos amis.

Quand on les emploie comme pronoms, on les fait où non précéder de l’article, selon qu’on le préfère.

Exemples. — Puisque nous avons chacun un dictionnaire, prenez le vôtre et laissez le mien. Ĉar ni havas ĉiu unu vortaron, prenu (la) vian kaj lasu (la) mian. — Mes enfants sont plus petits que les vôtres. Miaj infanoj estas pli malgrandaj ol (la) viaj.

Possessifs réfléchis. — Sia et la sia sont des possessifs réfléchis, puisqu’ils dérivent de si, pronom personnel réfléchi. Il ne faut donc les employer, pour traduire son, sa, ses, leur, le sien, la sienne, les siens, les siennes, les leurs, que dans une proposition où le possesseur de la chose déterminée ou représentée par eux est le sujet de la proposition, et jamais devant le sujet lui-même.

Exemples. — Ma mère a oublié son livre. Mia patrino forgesis sian libron. — Il aime cette femme et son fils (à lui). Li amas tiun virinon kaj sian filon. — Ces enfants ont perdu leurs parents. Tiuj infanoj perdis siajn gepatrojn. — Le chien aime son maître et lui obéit. La hundo