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commentaires sur la grammaire esperanto

Y signifiant à lui, à elle, à eux, à elles, à cela, se rend naturellement par les pronoms auxquels il correspond précédés de la préposition voulue par le sens.

Exemples. — C’est un trompeur, ne vous y fiez pas. Li estas trompulo, ne fidu je li. — Son témoignage est faux, je n’y crois pas. Lia atesto estas malvera ; mi ne kredas je ĝi. — Préparons-nous-y. Ni preparu nin por tio.

En signifiant de lui, d’elle, d’eux, d’elles, de cela, se rend, lui aussi, par les pronoms auxquels il correspond, précédés de la préposition voulue par le sens.

Exemples. — J’en parle (de lui). Mi parolas pri li (pri ĝi, si ce n’est pas un homme). — J’en parle (d’elle). Mi parolas pri ŝi (pri ĝi, si ce n’est pas une femme). — J’en parle (d’eux ou d’elles). Mi parolas pri ili. — J’en pleure. Mi ploras pro tio.

Si en renferme une idée partitive, on procède comme il est dit page 2, remarque.

II, sujet apparent, ne se rend pas en Esperanto.

Exemples. — Il neige, il a plu, il tonnera. Neĝas, pluvis, tondros. — Il est nécessaire de manger pour vivre. Estas necese manĝi por vivi. — Il me plaît de lui refuser cela. Plaĉas al mi tion rifuzi al li. — Il vous importe de répondre exactement. Grave estas por vi respondi ĝuste. — Il nous semble que… Ŝajnas al ni ke…

Les possessifs.

Les possessifs se forment de leur pronom personnel correspondant par la simple addition de la caractéristique a.