foutre depuis vingt ans et elle n’est pas sevrée.
— Crois-tu qu’il y ait une mère plus infâme que toi ? chuchotai-je à mon tour.
— Dis-moi ça, tu m’excites. Je coule. Plus tu me le diras, plus ma fille aura de foutre à boire…
— Est-ce que tu vas jouir, infamie ?
— Non. Elle lèche tes restes, ma petite putain. J’étais inondée. Elle n’a pas fini ! Alors je suis une mère si infâme que ça ? tu es sûr ? il y en a tant d’autres !
— Les autres ont l’excuse de céder aux vices des hommes ; mais les scènes d’inceste que tu viens de faire chez moi, malgré moi…
— Je suis pire qu’une putain, je sais.
— Cent fois pire ! Tu es effrayante ! Tu es pire que les putains, les gousses, les maquerelles, pire que les michés eux-mêmes. »
Ici, Lili releva la tête et, sans avoir rien entendu de notre murmure, elle dit :
« Non, mais qu’est-ce que tu as, maman ? Plus j’en suce et plus il en coule.
— Stop ! Lili ! fit Teresa qui se ressaisit avec effort. Joue à autre chose. Fourre-toi du savon dans le derrière, essuie-toi la rigole des fesses et reviens t’asseoir là-dessus. »
Le ciel ne m’a pas donné un tempérament de voyageur. Aussi ne fus-je pas fâché quand Teresa me lâcha la bride après m’avoir maintenu par ses enchantements dans l’état que vous savez. Je l’avoue même à ces moralistes que je désespère de fléchir et qui vont encore me reprocher la scène suivante. J’étais content d’en finir.