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— Regarde ! poursuivit-elle, jouant toujours son rôle. Regarde comme j’ai des poils sous les bras : je connais des femmes qui n’en ont pas autant sur le chat. Veux-tu faire l’amour là-dedans ? Tu jouiras bien !… Non ? Tu veux que je te donne mes tétons de putain ?

— Encore cette scie !

— Les voilà, mes tétons de putain. Mets ta queue entre les deux. Je les serre… C’est bon ? Ils font bien leur métier, mes tétons de putain ?… Écoute, mon bébé, tu me donneras cent sous d’avance et tu me déchargeras sur la figure ? Pas ?

— Prends garde à toi ! Je vais le faire sans te prévenir !

— Tu aimes mieux jouir dans ma bouche ? C’est le même prix. Et je te ferai un joli travail avec ma langue autour du ventre. Tu aimes ça ? Je te lécherai les couilles, je te ferai feuille de rose et je te sucerai la queue après. Non ? Tu ne veux pas ? Tu dois avoir de la religion, toi. Tu as peur de dire à confesse que tu as déchargé dans la bouche d’une femme. Nous pouvons bien faire autre chose. Veux-tu que je te branle, petit polisson ? »

Cette dernière proposition mit le comble à ma fureur et à la joie de Teresa.

« Tu veux que je te tue ?

— Oh ! pour me tuer, c’est plus cher que pour me battre ! » fit-elle en éclatant de rire.

Décidé à en finir sur-le-champ, je pris à bras-le-corps Teresa et voulus lui forcer les cuisses. Sérieusement, cette fois, elle me cria :

« Non ! tu ne me baiseras pas !