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aussitôt après, ainsi que j’ai laissé ta sœur ce matin. Dans l’état où tu es il vaut mieux n’en rien faire et nous quitter simplement. Tu avait fait un choix déplorable. Essaye de l’oublier, et va-t-en tout de suite sans tourner la tête. Dans la Maison sur le Nil, tu retrouveras ton père affligé, le foyer de ta famille et les images des Dieux. Tu reverras ta sœur aînée et elle t’apprendra la Vertu véritable, dont tu ne connais que les apparences ».

Il l’embrassa sur la joue et reprit sa route entre les arbres. Mais il n’avait pas encore disparu au delà des grands buissons de fleurs jaunes quand il entendit pour la troisième fois courir et pleurer derrière lui.

Alors il s’emporta tout à fait :

« Je te défends de me suivre !

- Je ne peux pas te quitter. Ne me