Page:Louÿs - Le Crépuscule des nymphes, 1925.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Or, les Corinthiennes étant venues jusqu’à l’antre le plus profond, le plus sombre de toute la forêt, si déserté des bêtes et des hommes que le silence semblait lui-même s’y éteindre et laisser place à quelque chose de plus indicible encore, elles reculèrent d’un pas, levèrent leurs mains le long des tempes, et, sans voir, ouvrirent les paupières, et ouvrirent les lèvres, sans parler.

Tremblantes, car elles se sentaient