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A pas lents la mère de Byblis s’en retourna vers la forêt.

Elle était triste, fière aussi, d’avoir sauvé par une séparation violente la destinée de ses deux enfants ; et elle remerciait les dieux de lui avoir donné l’énergie qui permet d’accomplir le devoir déchirant.

« Maintenant, pensait-elle, Byblis restée seule oubliera son frère sacrifié. Elle s’éprendra du premier qui la saura séduire demain, et une lignée demi-divine sortira, comme il convient, du lit d’un mariage régulier. Bénis soient les dieux immortels ! »

Mais, lorsqu’elle rentra dans la grotte, la petite Byblis n’y était plus.