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I

SUR L’OREILLER

« Ma chérie, viens chier.

— Pas sur le lit.

— Si, sur le lit, sur mon oreiller. J’aime tant la merde !

Je veux y poser ma joue, je veux dormir dedans…

— Je chierai mou, je te préviens…

— Tant mieux, j’en mettrai plein mes cheveux.

— Je suis placée, comme ça ?

— Penche davantage le corps, pour que je te voie faire. Ah ! l’amour de trou du cul.

— Lèche-le un peu…

— Tiens… tiens… Chie, maintenant…

— Madame est servie.

— Dieu ! y en a-t-il ! De quoi peindre tout le lit en brun, si on voulait…

— Ça me fait jouir quand je chie, tu ne le croirais pas !

— Viens voir un peu ce que tu as fait.

— Manges-en un peu, pour voir si tu m’aimes…

— Tiens, si je t’aime ! regarde, j’en ai plein la bouche.

— Mets-en dans tes cheveux, comme tu avais dit.

— Je m’y frotte, je m’y roule. J’en mets sous mes bras…

— Ah ! comme tu pues, maintenant ! Comme je t’adore ! »

11 juin 1895.