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LA MAIN CHAUDE RÉFORMÉE
« La plus chic main chaude, c’est comme ça : celle qui y est se met la tête au mur, les jupes troussées sur les reins ; un garçon lui fourre la pine au cul, et faut qu’elle devine qui c’est.
— Oh ! quoi ! c’est pas difficile. Vaut mieux jouer comme chez Léontine.
— Comment qu’on joue chez Léontine ?
— Ben, suppose que tu y es. On te bande les yeux. Gustave m’enfile un moment, sans jouir, histoire de se mouiller, pis il te fiche sa queue dans la bouche et faut que tu dises : C’est Gustave qu’a piné Jeanne.
— Oh ! mais moi je saurais pas. J’ai pas bouffé le cul de toutes les mômes d’ici. Je sais pas leur odeur.
— Tant mieux, ça te l’apprendra. Faut bien perdre avant de gagner. Laisse-toi bander les yeux… Là… Ouvre la bouche. V’là une pine. À qui qu’elle est ?
— À Julot.
— Tu la connais celle-là. Et de quel cul qu’a sort ?
— Du cul de Régina.
— Pas vrai ! C’est du cul de Berthe ! T’as perdu ! Pompe la queue et bouffe le blanc. On va t’en passer une autre. »