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III

LE JEU DES DEUX FLAQUES

« Joséphine !

— Madame ?

— Réveillez-vous, ma fille. Laissez, que je repousse vos draps. Là, voilà votre chemise levée. Mettez là votre main, et branlez-vous devant moi.

— Oh ! Madame qui est toute nue !

— Oui, je vais m’accroupir sur votre lit en face de vos poils et les jambes ouvertes comme vous. Nous allons essayer un jeu dont on m’a parlé. Il paraît que c’est très amusant. Nous nous branlerons l’une devant l’autre. Cela fera une petite mare sous chacun de nos cons et nous ne nous arrêterons que quand les deux flaques n’en feront plus qu’une.

 

— Ha !… Ha !… la mienne coule… mais c’est celle de Madame… qui est la plus grande…

— Jouis ! garce !… crache du con !

— Ah ! c’est fait ! Jésus, quelle mer ! »

24 août.