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IV

FIN D’UNE NUIT LESBIENNE

« Ah ! mon amour, j’ai trop joui, cette fois-ci, je ne peux plus bouger… Reste sur moi ; c’est si bon de te sentir toute nue sur moi toute nue. Tu es en sueur, moi aussi. Tes gros tétons… ils ruissellent… Non, ne frotte plus ton con sur le mien. Reste tranquille, toute nue sur moi toute nue.

— Il faut que je me lève.

— Oh ! non ! Pourquoi ?

— J’ai envie de faire pipi.

— Retiens-toi.

— Je ne peux plus.

— C’est vrai ? Alors pisse où tu es.

— Qu’est-ce que tu dis ? Sale ! sale ! Tu veux ?

— Oui. Pisse-moi sur le con plutôt que de t’en aller.

— Tu vas être inondée… Le lit aussi…

— Tant mieux… Ah ! tu pisses… ah ! que c’est chaud, que c’est bon… Pisse plus fort… Pisse tout… C’est un délice… Cela me coule sur le ventre, sur la cuisse, tout autour du con… ah ! chérie ! »