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III

SUR LE CORPS

« Mets-toi à genoux et lève le cul, pour que je te mette la canule.

— Lèche-moi le trou, d’abord, ça entrera mieux.

— Tiens… tiens… C’est assez ?

— Oui, mets la canule et tourne le robinet.

— Voilà… ça n’est pas trop chaud ?

— C’est brûlant, mais j’aime ça… Je jouirais sans me toucher quand je prends un lavement.

— Là, c’est fini. Garde-le un moment.

— Je ne peux pas… il faut que je chie tout de suite… couche-toi, si tu veux le recevoir.

— Sur mes tétons, d’abord… sur le gauche.

— Je peux tout lâcher ?

— Oui.

— Tiens… à toi.

— Oh ! que c’est vert ! c’est plein de merde, mon amour, et chaud comme du jus de con… Ah ! une petite crotte… je vais la mettre dans ma fente, ça me la parfumera… Avance-toi un peu… fais là, sur mon ventre… oh ! encore… encore… sur mon bouton… oh !… oh !… je jouis, mon chat, je décharge !… »

19 avril 1895.