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La joueuse de flûte pleurait toujours. La chanteuse la prit par la main.

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« Chrysis, ma Chrysis, tu nous avais dit qu’un jour, grâce à toi, nous nous marierions. Notre union se fait dans les larmes et ce sont de tristes fiançailles que celles de Rhodis et de Myrtocleia. Mais la douleur plus que l’amour réunit deux mains serrées. Celles-là ne se quitteront jamais, qui ont une fois pleuré ensemble. Nous allons porter en terre ton corps chéri, Chrysidion, et nous couperons toutes les deux nos chevelures sur la tombe. »

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Dans une couverture du lit, elle enveloppa le beau cadavre ; puis elle dit à Rhodis :

« Aide-moi. »

Elles la soulevèrent doucement ; mais le fardeau était lourd pour les petites musiciennes et elles le posèrent sur le sol une première fois.

« Otons nos sandales, dit Myrto. Marchons