Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 11.djvu/130

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mais qui se condamne assez par son impuissance pour qu’on ne l’accable pas d’autres arguments.

Je ne suis ici qu’un porte-parole. Croyez que je ne plaide pas pour ma cause, puisque je n’ai pas encore trente ans et que je ne suis plus célibataire, elle n’en sera que plus ardente, et plus libre.


Les familles sont trop peu nombreuses. Comment les multiplier ?


Le Sénat répond : — En persécutant les gens qui ne veulent pas se marier.

Et il n’entend pas les milliers de voix jeunes qui lui ont crié de toutes parts :

— En nous accordant le mariage, à nous qui ne demandons que cela !