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LE ROMAN D’UN ENFANT

m’effrayait et qui m’était défendu, que de choses devaient être charmantes ! Je ne l’avais jamais si bien senti que ce soir.

Le souvenir inoubliable de cette petite lecture furtive a été cause que, pendant mes quarts à la mer, chaque fois qu’un timonier m’a signalé un passage de dorades, j’ai toujours tourné les yeux pour les regarder ; et toujours j’ai trouvé une espèce de charme à noter ensuite l’incident sur le journal du bord, — si peu différent de celui que ces marins de juin 1813 avaient tenu avant moi.