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III


Lundi 15 octobre.

Départ de Tien-Tsin en chemin de fer, à huit heures du matin. Une heure de route, à travers la même plaine toujours, la même désolation, le même vent cinglant, la poussière. Et puis, ce sont les ruines calcinées de Yang-Soun, où le train s’arrête parce qu’il n’y a plus de voie : à partir de ce point, les Boxers ont tout détruit ; les ponts sont coupés, les gares brûlées et les rails semés au hasard dans la campagne.

Ma jonque est là, m’attendant au bord du fleuve.