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IV


Le pays s’élève en pente douce vers la chaîne des montagnes mongoles qui, toujours en avant de nous, grandissent rapidement dans notre ciel. Les arbres se font de moins en moins rares, l’herbe croît par place sans qu’on l’ait semée, et ce n’est bientôt plus le triste sol de cendre.

Autour de nous, il y a maintenant des coteaux à la cime pointue, au dessin tourmenté, et çà et là, sur les bizarres petits sommets, des vieilles tours sont perchées, — de ces tours à dix ou douze étages qui font tout de suite