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LES DERNIERS JOURS DE PÉKIN.

Au palais du Nord, c’est déjà bien fini des splendeurs de notre longue galerie. La voici traversée de place en place par des boiseries légères, qui pourraient être enlevées sans peine si jamais l’Impératrice pensait à revenir, mais qui pour le moment la partagent en bureaux et en chambres. Encore quelques bibelots magnifiques dans la partie qui sera le salon du général ; ailleurs, tout a été simplifié, et les soieries, les potiches, les écrans, les bronzes, dûment catalogués aujourd’hui, sont allés au Garde-Meuble. Nos soldats ont même apporté dans ces futurs logements de l’état-major, pour les rendre habitables, des sièges européens, trouvés par là dans les réserves du palais, — canapés et fauteuils vaguement Henri II, couverts en peluche vieil or, d’un beau faste d’hôtel garni provincial.

Je pars sans doute demain matin. Et, quand l’heure du dîner nous réunit une fois encore, le capitaine C… et moi, à notre toujours même