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XI


Vendredi 26 octobre.

Parti presque en retard de mon palais du Nord, je me hâte vers le rendez-vous que Li-Hung-Chang a bien voulu me donner pour neuf heures du matin.

Un chasseur d’Afrique m’accompagne. Nous suivons un piqueur chinois envoyé pour nous conduire. Et c’est d’abord un temps de trot accéléré, sous le rayonnement blanc du soleil, à travers du silence et de la poussière, le long des grandes murailles muettes et des fossés en marécage du palais des Empereurs.

Ensuite, au sortir de la « Ville jaune », com-