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Jeudi 23 octobre.

En compagnie du chat, j’ai travaillé tout le jour dans la solitude de mon palais de la Rotonde que j’avais déserté hier.

À l’heure où le soleil rouge du soir s’enfonce derrière le Lac des Lotus, mes deux serviteurs, comme d’habitude, viennent me chercher. Mais, le Pont de Marbre franchi, nous passons cette fois sans nous arrêter devant la brèche qui mène à mon fragile palais du Nord. Nous avons à sortir de nos quartiers, à travers la poussière et les ruines, car je dois faire visite à monseigneur Favier, évêque de Pékin, — qui habite