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DANS LA VILLE IMPÉRIALE.

miaulement plaintif, — et je me remets à écrire, toujours plein de tact avec les chats, sachant très bien que, pour une première entrevue, il n’y a pas à insister davantage.

Un très joli chat, blanc et jaune, qui a l’air distingué, élégant et même grand seigneur.

Un moment après, tout contre ma jambe, le frôlement est renouvelé ; alors je fais descendre avec lenteur, en plusieurs temps, ma main jusqu’à la petite tête veloutée qui, après un soubresaut, se laisse caresser, s’abandonne. C’est fini, la connaissance est faite. — Un chat habitué aux caresses, c’est visible, un familier de l’Impératrice vraisemblablement. Demain et chaque jour, je prierai mon ordonnance de lui apporter une collation froide, prise sur mes vivres de campagne.

Elle finit avec le jour, l’illusion d’été, en ces climats. Le soleil, à l’heure où il s’abaisse, énorme et rouge, derrière le Lac des Lotus, prend tout à coup son air triste de soleil d’hiver, en même temps qu’un frisson passe