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LES DERNIERS JOURS DE PÉKIN.


Au moment où nous sortons de la chambre abandonnée, nos ordonnances, qui s’étaient attardés à dessein derrière nous, se jettent en riant sur le lit aux rideaux couleur de ciel nocturne, et j’entends l’un d’eux à la cantonade, avec une voix gaie et l’accent gascon :

— Comme ça au moins, mon vieux, nous pourrons dire que nous nous sommes couchés dans le lit de l’empereur de Chine !