Derrière moi une voix cria : « Ia ora na, Loti ! »
Je me retournai bien surpris, et reconnus mon ami Georges T., — celui que les Tahitiens appelaient Tatehau, et que j’avais laissé à Papeete où il avait résolu de finir ses jours.
VII
Quand nous fûmes confortablement assis au coin du feu, nous nous mîmes à causer de l’île délicieuse.
— « Rarahu…, dit-il avec un certain embarras, — oui, elle était, je crois, bien portante quand j’ai quitté le pays ; il est probable même que si j’avais pris congé d’elle, elle m’aurait donné des commissions pour vous.
» Comme vous le savez, elle avait quitté Papeete en même temps que vous-même, et on disait dans le pays : Loti et Rarahu n’ont pas pu se séparer ; ils sont partis ensemble pour l’Europe.
» Je savais seul qu’elle était chez son amie Tiahoui, moi qui recevais de Papéuriri ses let-