tinct de voix humaines qui me fit du bien ; et puis une main prit doucement la mienne :
C’était Téharo qui venait voir si j’avais encore la fièvre.
Je lui dis que j’avais aussi le délire par instants, et d’étranges visions, — et le priai de rester près de moi. — Ces choses sont familières aux Maoris, et ne les étonnent jamais.
Il garda ma main dans la sienne, et sa présence apporta du calme à mon imagination.
Il arriva aussi que, la fièvre suivant son cours, j’eus moins froid, — et finis par m’endormir.
XXIII
À trois heures du matin, Téharo m’éveilla. — À ce moment je me crus là-bas, — à Brightbury, couché dans ma chambre d’enfant, sous le toit béni de la vieille maison paternelle ; je crus entendre les vieux tilleuls de la cour remuer sous ma fenêtre leurs branches moussues, — et le bruit familier du ruisseau sous les peupliers……
Mais c’étaient les grandes palmes des coco-