Le morceau choisi était celui où Vasco, enivré, se promène seul dans l’île qu’il vient de découvrir, et admire cette nature inconnue ; — morceau où le maître a si parfaitement peint ce qu’il savait d’intuition, les splendeurs lointaines de ces pays de verdure et de lumière. — Et Randle, promenant ses yeux autour de lui, commença de sa voix délicieuse :
« Pays merveilleux,
Jardins fortunés.
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Oh ! paradis… sorti de l’onde…… »
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L’ombre de Meyerbeer dut cette nuit-là frémir de plaisir en entendant ainsi, à l’autre bout du monde, interpréter sa musique.
XXV
Vers la fin de l’année, une grande fête fut annoncée dans l’île de Moorea, à l’occasion de la consécration du temple d’Afareahitu.
La reine Pomaré manifesta à l’amiral à cheveux