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CHAGRIN D’UN VIEUX FORÇAT

des larmes de désespérance solitaire et suprême lui brouillaient la vue, — tandis que le jeune monsieur à lunettes, son collègue de chaîne, riait de voir un vieux pleurer.

Maintenant que l’oiseau n’y était plus, il ne voulait pas garder cette cage, construite avec tant de sollicitude pour le petit mort ; il la tendait toujours à ce brave marin qui avait consenti à écouter son histoire, désirant lui laisser ce legs avant de partir pour son long et dernier voyage.

Et Yves, tristement, avait accepté le cadeau, la maisonnette vide, — pour ne pas faire plus de peine à ce vieil abandonné en ayant l’air de dédaigner cette chose qui lui avait coûté tant de travail.

Je crois que je n’ai rien su rendre de tout ce que j’avais trouvé de poignant dans ce récit tel qu’il me fut fait.

C’était le soir, très tard, et j’étais près de m’en aller dormir. Moi qui dans la vie ai