tait le transport et que les forçats allaient s’y embarquer pour le grand voyage, Yves, qui avait oublié ce vieux, repassa par hasard près de lui.
— Tenez, prenez-la, vous, lui dit-il d’une voix toute changée, en lui tendant sa petite cage. Je vous la donne ; ça pourra peut-être vous servir à quelque chose, vous faire plaisir...
— Non, certes ! remercia Yves. Il faut l’emporter au contraire, vous savez bien. Ce sera votre petit compagnon là-bas...
— Oh ! reprit le vieux, il n’est plus dedans... Vous ne saviez donc pas ? il n’y est plus...
Et deux larmes d’indicible misère lui coulaient sur les joues.
Pendant une bousculade de la traversée, la porte s’était ouverte, le moineau avait eu peur, s’était envolé, — et tout de suite était tombé à la mer à cause de son aile