Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
XLIII
AUTRE LETTRE DE LA MÊME FRANÇAISE
Constantinople, le 30 mars 1920.
Commandant,
J’ajoute encore un mot à ma longue lettre pour vous dire combien les Français sont navrés à Constantinople de constater que notre Haut Commissariat est dépourvu de toute compétence pour défendre dignement les intérêts de la France.
Il y avait encore, il y a quatre mois, le baron Clauzel qui était le conseiller de notre ministre. Mais il a été rappelé à Paris pour occuper de plus hautes fonctions. Il était le seul capable de comprendre la situation dans ses causes et ses effets.