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preté que laisse deviner chaque parole, chaque attitude d’un Allemand. »

Il est difficile d’aller plus loin dans le dédain et l’insulte ; auprès de ce jugement de l’un des leurs, tout ce que j’ai pu dire d’eux semble édulcoré. Quant à mon ironie, combien elle m’apparaît puérile et sans mordant, inoffensive auprès de celle de Voltaire, — lequel fut pourtant l’ami de leur grand (?) Frédéric et vécut au milieu d’eux à la seule époque un peu brillante de leur histoire ; c’est Voltaire qu’il faut lire, si l’on veut vraiment s’amuser aux dépens de ce peuple aussi grossier que fourbe et rapace.