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IV

Pour voir de haut se déployer cet ensemble, le matin au gai soleil de neuf heures, je monte sur une tour, comme jadis madame Marlborough ; — c’est la tour d’Yasaka ; — elle ressemble à ces pagodes à étages multiples comme on en voit sur le dos des éléphants de bronze où les Chinois brûlent de l’encens. À l’étage inférieur, au rez-de-chaussée, c’est arrangé en temple : de grands bouddhas dorés, perdus de vétusté et de poussière, des lanternes, des vases sacrés avec des bouquets de lotus.

Deux vieilles femmes, les gardiennes, me réclament un sou d’entrée, un sou nippon naturellement, marqué d’un chrysanthème et d’un monstre. Ensuite, avec un geste aimable :