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de lampes colorées parsemant les ténèbres de petites flammes bleues, rouges ou blanches. Une sorte d’apaisement s’est fait dans le labyrinthe des hautes voûtes, comme un repos après les ardeurs épuisantes de la journée. Les bruits ne sont plus que des bourdonnements de prières dites tout bas et à genoux, plus que des murmures dans des sonorités de caveaux, où dominent les pauvres voix rauques des moujiks et, de temps à autre, leurs toux profondes. Les portes vont se fermer bientôt et la foule s’est écoulée ; mais des groupes de gens prosternés dans l’ombre, visage à terre, embrassent encore les saintes dalles.