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XXI

Samedi, 14 avril.

Éveillé au son coutumier des trompettes turques, je reprends conscience de la vie au milieu du tapage d’un hôtel quelconque, portes qui battent, discussions rauques en allemand ou en anglais, malles que l’on traîne lourdement dans des corridors encombrés. Et c’est ici la ville sainte ! Et après-demain je la quitterai, pour n’y plus revenir, sans y avoir aperçu la lueur que j’avais souhaitée, sans y avoir trouvé même un instant de recueillement véritable…

Depuis ces derniers jours, dans ces clairvoyances navrées des matins, où je sens que tout m’échappe, de chers visages morts me réapparaissent comme pour me dire l’adieu suprême. Oh ! je vivais sans espérance pourtant, ou du moins il me le semblait,