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suivantes me seront marquées par des inscriptions ou des colonnes.

Plus confuse, à mesure que je m’éloigne, la musique des Pères de Sainte-Anne est près de se perdre à présent dans le lointain, malgré l’immense recueillement silencieux qui s’épand sur Jérusalem avec le crépuscule.

Mais voici que d’autres chants s’élèvent, d’autres cantiques, d’autres sons d’orgue ; je passe devant un autre couvent, sous l’arc romain de l’Ecce Homo (saint Jean, XIX, 5), et ce sont les Filles de Sion qui psalmodient derrière ces murs, à la gloire du Sauveur.

La Voie Douloureuse continue sa montée lugubre et solitaire, avec de temps en temps des brisures, des tournants brusques entre ses maisons mornes. Les derniers reflets d’or viennent de s’effacer aux pointes des plus hautes pierres et le chant des Filles de Sion commence à s’évanouir ; mais, au-dessus de ces murailles qui m’emprisonnent, un coin plus élevé de Jérusalem se profile maintenant en gris d’ombre sur le ciel chaud : un amas de petites coupoles centenaires, avec deux minarets couronnés déjà, en l’honneur du ramadan, de leurs feux nocturnes.

Les cantiques des Filles de Sion ne s’entendent