gaulois[1], l’accent paraît avoir eu plus de liberté que dans le celtique insulaire : l’antépénultième[2] peut porter l’accent aussi bien que la pénultième et peut-être que la dernière. Il y a malheureusement en ce qui concerne les noms de lieu gaulois, à compter avec l’influence latine.
Les signes dont je me suis servi pour la transcription phonétique sont, en général, ceux qui sont ordinairement employés dans la Revue de phonétique. Comme j’ai à indiquer l’accent dans tous les mots cités, j’ai adopté pour les voyelles ouvertes et fermées les signes en usage dans beaucoup de revues sous les voyelles (ǫ = o ouvert ; ọ = o fermé). Pour les spirantes, les palatales, les nasales, les sons mouillés, j’emploie les signes de la Revue : ĉ, ĝ sont des spirantes gutturales ; c̬, g̬ sont des occlusives palatales, n̬ est un n mouillé ; ã est un a nasal ; ö indique le son eu français.
Pour figurer une voyelle décolorée atone analogue à l’e français dans petit, je fais usage d’un petit e. J’emploie rarement le signe ə (schwa) dont on me paraît avoir abusé. Je n’en use que lorsque la voyelle est extrêmement réduite et assimilable à un son de transition. Pour la terminaison non accentuée, ‑ach où a prend un son intermédiaire entre ǫ et ö, j’emploie o e accolés mais non réunis.
Pour e final, je l’ai figuré par ẹ, c’est-à-dire e fermé. Cette notation n’est pas parfaitement exacte. Ce son se rapproche de e (e français dans le petit), mais se distingue cependant nettement de a final, qui lui se figure assez exactement par e ou ö très bref. Le son ẹ fermé est net, quand un i accentué précède immédiatement : Díẹ (Día, Dieu)[3].
N’ayant nullement l’intention de faire une étude minutieuse