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LES COMITADJIS

voit de ces figures angoissées dans les rues de Sofia ! Le quatorzième jour, l’arrêt du sort court la ville : Thomalewski et Bogdaroff paieront. Ils n’ont plus qu’à aller chez le pope et chez le notaire. Ils y vont ! Ils feraient mieux, pensez-vous de courir chez le préfet de police ? Vous ignorez la mentalité du pays. Eux n’y songent même pas !

Et bientôt on les ramasse sur le trottoir, la peau en écumoir.

Après ? Eh bien ! l’Orim rédige un communiqué !

Ainsi font les gouvernements pour l’annonce d’une exécution légale.

Ici, il vous suffit d’ouvrir la Liberté ou la Mort et vous lisez : « Le dernier congrès de l’Orim a donné mandat au comité central de rechercher et de châtier les assassins d’Alexandroff… (ou de Poundeff… ou de Gourkoff. Mais restons sur Alexandroff). C’est en rapport direct avec cette décision qu’a été accompli, le 7 courant, l’assassinat de Protogueroff. Les intérêts supérieurs de la cause macédonienne rendirent impérieuses ces mesures punitives. Celles-ci sont analogues au châtiment infligé (trente balles) à l’ancien membre du comité central Pierre Tchaouleff… »

Ou bien encore :

« Pour l’acte du 9 (un assassinat, on ne sait