Cependant, nous ne cessions, chaque jour, de réclamer une plus grande liberté.
La langue officielle était l’arabe.
Eh bien ! malgré le lien religieux nous unissant aux Turcs, l’amour de la liberté nous a poussés contre les Turcs. Nous nous sommes joints aux alliés dans l’espoir d’une indépendance complète.
Les alliés gagnent la bataille. Dans cette bataille, notre sang a coulé. Le grand royaume arabe apparaît à nos yeux. Soudain, tout s’évanouit. Nous ne restons qu’avec un rêve.
Jadis, nous n’étions qu’une unité : Syrie, Palestine, Mésopotamie…
— Cela est une autre question.
— Admettons. Nous sommes sept cent mille ici, n’est-ce pas ? On peut dire, je crois, que nous formons un foyer national. Comme récompense, lord Balfour nous envoie les Juifs pour y former également un foyer national. Un foyer national dans un autre foyer national, c’est la guerre !
L’assemblée approuve bruyamment.
— Vous ne voulez pas de Juifs ?
— Erreur ! Nous ne voulons pas de foyer national juif. Vous savez qu’il est trois espèces de Juifs en Palestine. Les vieux Juifs religieux qui viennent ici pour mourir…