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LA CHINE EN FOLIE

Le satrape fera davantage. Il me prêtera son auto (c’est pour mettre son image à l’abri d’un attentat). La voiture vient se ranger contre le perron. Elle est marquée à son chiffre « T.T.L. ». C’est la terrible auto jaune, blindée, mitrailleuse sur le siège, épouvantail de la cité. À sa vue, les Chinois se précipitent dans leur maison, les rues se vident, la terreur se lève.

Les fanions me saluent. Quant à Tsang, que je cherche pour les grands adieux, il a disparu. Alors, un soldat accroché à chaque portière, un troisième au volant, un autre à la mitrailleuse, dans le tourbillon d’une sirène mugissante, je fends, tyran à mon tour, Moukden terrifiée.