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LA CHINE EN FOLIE

Yes !

Alors je sortis de ma poche le beau portrait dédicacé de Tsang-Tso-lin. Je l’avais apporté… en tout cas.

Good ! faisait le Chinois en donnant du nez dans une motte de terre, good !

C’était le capitaine de la section. Il n’avait pas l’air d’un grand bandit. Mais il ne devait avoir aucun usage du monde. Où ce Chinois avait-il pris que des attachés d’ambassade quittaient ainsi Pékin pour venir traîner leur ventre dans la boue ? Ce n’était cependant pas un court de tennis, cet endroit-là !

La fusillade roula de nouveau, mais sur notre droite. J’étais tombé dans l’un des flancs de cette affaire. Ce n’était pas une guerre de positions, mais de mouvements. Cependant, personne ne bougeait. On comprenait très bien ce qui se passait. Les deux camps se fusillaient, chacun dans l’espérance de voir lâcher pied à l’autre.

— Péking ? interrogea l’officier.

Je répondis par les gestes parlants avec quoi on signifie qu’il y a ébullition.

Sur ce terrain plat, dans cette guerre de fantassins, un homme accourait à cheval. C’était invraisemblable, mais c’était vrai. Je m’en dressai