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UNE FÊTE QUI FINIT BIEN

À huit heures, ce soir, je rentrais à Pékin. Le palace qui avait l’avantage pécuniaire de m’héberger avait changé de face. Halls, salons, escaliers étaient livrés au carnaval. Les Chinois étaient habillés en Européens et les Européens en Chinois. Toute la haute volée de Pékin, le sourire des jours légers sur la figure, descendait d’autos et de rickshaws. Cela se saluait du salut des gens qui se sont rencontrés le matin et se rencontreront le lendemain. On y voyait ce que la colonie étrangère compte de têtes huppées. Ministres, secrétaires et attachés de légation des cinq parties du monde venaient chercher là un plaisir bien gagné. De grandes dames — les leurs — avaient bien voulu pour un soir servir de mannequins aux plus riches costumes mandchous. Les hommes, pour la plu-