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été établi sans frais. Puis regardez ça : « Délivré par autorisation télégraphique du ministère des Affaires étrangères. »

— Alors, c’est la grâce ?

— Je le crois.

Le soir, il était minuit quand l’ex-forçat me quitta pour regagner le quartier de la Lappe. De ma fenêtre de Santa Therezina, je le regardais descendre la rue Candido-Mendès. Il s’arrêta contre un bec de gaz, tira un carnet de sa poche ; il se mit à le lire, à le tourner en tous sens, puis il le contempla : c’était son passeport.


FIN