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les conversations et les chroniques. Des avocats, des journalistes réveillèrent l’affaire Dieudonné. Des consciences furent alertées. Quelques hommes consentirent à se rappeler que Dieudonné n’avait été condamné que sur un témoignage incertain.

L’enquête fut reprise, les dossiers rouverts. Puis, un matin de 1926, Me de Moro-Giafferi et quelques autres pénétraient au ministère de la Justice.

Ils allaient demander la grâce de Dieudonné.

Les chefs du bagne la réclamaient avec eux.

Le gouverneur de la Guyane également.

La grâce fut refusée.


Deux mois après cela, je recevais une lettre de Cayenne. Elle n’était pas d’un forçat, mais d’un colon. La voici :