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FEBRONIO !

Parmi tous, il en est un qui fait un bruit formidable : un Indien. Il met ses habits au bout d’un manche à balai et les enflamme. D’une main il tient le manche, de l’autre il fait le salut militaire. Il crie : « Vivo Diabo ! » Vive le Diable ! Il veut prendre mes journaux pour les brûler. Je les défends. Il saute sur mes souliers que je rattrape. Il est nu. Devinez qui c’est ? Febronio !


… Febronio est en ce moment pour le Brésil ce que Landru fut pour la France. La célébrité de l’un vaut celle qu’avait l’autre. Ils ne l’ont pas gagnée, cependant, sur le même champ de crime. Landru travaillait dans l’article femme, Febronio préférait le rayon garçonnet. Il les faisait bouillir, après, dans une marmite, prétendant que des voix célestes lui en donnaient mission. Le nombre