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siège qu’il soutint dans une maison de banlieue.

La police, alors, présenta plusieurs photographies à Caby. Caby les examina.

— Je m’étais trompé la première fois, en accusant Garnier, dit-il. Mon assassin, le voilà !

Et il posa le doigt sur le portrait d’un inspecteur, portrait glissé comme piège parmi des têtes d’anarchistes.

La bande à Bonnot, la vraie, continuait l’assaut contre la société. L’opinion, affolée, réclamait des coupables.

Dieudonné était en prison. Si on l’essayait comme l’agresseur de Caby ?

Un après-midi, Dieudonné, non rasé, sans col, hagard, traverse, entre deux policiers, les couloirs du Palais de Justice. On le conduit chez le juge d’instruction.

Caby est aussi dans ces couloirs. Au passage de Dieudonné, un agent de la Sûreté touche le coude de Caby : « Tenez, lui dit-il, regardez, voilà votre agresseur.