et m’avez dit que vous en tiendriez compte ; tenez-en compte pour mon départ.
— Votre volonté sera faite, Berthelot.
— Bien, au revoir, monsieur le directeur.
— Quels sont les crimes de ces jeunes gens ?
— Tous pour meurtre dans les pénitenciers. C’était souvent pour défendre leur vie.
— Est-ce l’espoir de s’évader qui les attire en Guyane ?
— Ce ne peut être que cela.
En voici un troisième.
Ce troisième était aux écritures.
— Lui aussi refuse sa grâce.
— C’est un complot ?
— Non ! c’est normal. Bien entendu ils se montent la tête entre eux.
— Mais non, monsieur le directeur, dit l’écrivain, je n’ai rien combiné. Seulement si je vais à la Guyane, je suis dans mon élément, tous sont forçats. Si j’accepte ma grâce, je suis libre dans six ans. Après qu’est-ce que je fais ?
— Vous devenez un brave homme.
— Cela se dit, monsieur le directeur. En réalité, je m’installe dans une ville. Qu’il arrive une affaire quelconque dans cette ville,