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— L’amour des prisons civiles est professé par tous les détenus militaires.

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J’allais voir, avec effarement, qu’ils professaient un autre amour.

Les prisons sont comme les bateaux. Elles sont munies, du moins on le dirait, de compartiments étanches. Mais dans ce cas, ce n’est pas pour que rien ne pénètre, c’est pour que rien ne sorte.

De compartiment en compartiment nous voici dans la cour centrale.

Les ateliers y prennent jour. Entrons dans celui-ci.

Plus de deux cents hommes, assis sur des bancs, tressent des lianes en silence. Beaucoup d’Arabes.

Au bout de la salle, seul devant un établi très bas, un Français travaille. C’est le chef d’atelier. Il fait un soulier.

— Voici un exemple, dit le directeur. Berton, dans un mouvement de colère, tua l’un de ses camarades, au pénitencier : vingt ans de travaux forcés. Berton arrive à Maison--