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sement votre printanière figure. Là-dessus, vous tombez sur le plancher. Votre mari entre et s’écrie : « Marie ! madame est asphyxiée ! »

On ne peut simuler meilleure asphyxie. Ce sont les pègres qui vous envoient cette recette.

Quant au goître… Qui n’a pas son goître ? On se fait au cou un trou invisible. On prend un chalumeau, on l’ajuste méticuleusement à l’orifice. On siffle le premier copain qui passe : « Souffle-moi un bon coup là-dedans », lui dit-on.

Et le goître s’épanouit.

On se fait également souffler ailleurs. Cela, c’est pour la péritonite.

Nous passerons sur les fièvres, sur le diabète, sur les varices, sur l’entérite, sur les calculs de la vessie, très familiers à des casseurs de cailloux, sur les abcès, sur l’urticaire, sur la surdité, sur la sciatique, sur l’hématurie, sur le torticolis, sur la diarrhée, sur l’eczéma et sur le scorbut, mais nous dirons un mot de la mélancolie.

Pour être mélancolique, il faut montrer une figure triste. Si l’on a naturellement des couleurs, on doit commencer avant tout par les