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du choix. En somme, il faut prouver que l’on crache le sang et c’est tout ; quand les pachas des hôpitaux vérifieront « l’intérieur » cela fera toujours deux semaines passées à l’ombre ; le temps d’y aller et le temps de déplanquer (d’en sortir). On peut se couper les gencives. Si l’on se procure du sang, c’est encore mieux. Quand l’homme s’arrête à cette décision, les chiens sans famille seront justement inspirés s’ils passent très loin de lui. Autrement le chien est tué, saigné et la précieuse liqueur recueillie. Même caillé, on peut encore se servir de ce sang plusieurs jours après, pour peu que l’on ait de l’expérience. Ce qui vaut mieux que tout est une sangsue. Les eaux croupissantes sont moins rares que les quarts de vin. On pêche la sangsue, en douce. On la met rapidement dans sa bouche. La sangsue est contente. Elle fait du bon travail. La langue la maintient contre le palais, comme de juste, car il ne s’agit pas d’avaler l’animal. On crache ensuite tout le sang nécessaire.

Maintenant, si vous croyez que les lauriers sont simplement sur terre pour permettre de tresser des couronnes aux grands hommes ou