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« MAINTENANT, Ô MON ROI ! »

Un vertige s’empara de moi. Je gardais cependant assez de conscience pour sentir que mes vieux doigts décharnés étaient enfoncés solidement dans cette vieille et maigre gorge, que je cherchais depuis longtemps.

Les coups continuaient à pleuvoir sur ma tête, où mille pensées tourbillonnaient, et je me comparais intérieurement à un bouledogue, dont rien ne peut faire se desserrer les mâchoires.

Chong-Mong-ju ne pouvait plus m’échapper, et je sus bien qu’il était mort, avant que la nuit descendit sur moi, comme une anesthésie, sur les falaises de Fusan, en face de la Mer Jaune.